L’IA classique et l’IA générative n’ont pas le même champ d’application.
La première vise à automatiser des tâches, mais aussi générer des données pour prendre des décisions plus éclairées.
La deuxième crée des contenus totalement nouveaux, imitant ce qu’elle a observé dans les données lui ayant été injectées.
Les médias vous interpellent sans distinguer ces deux formes et souvent pour vous rallier à un point de vue arbitraire, polarisant vos convictions.
C’est vous manquer de respect pour une raison simple : l’Intelligence Artificielle (bien mal nommée au départ) est bien là. Elle est déjà présente même quand vous ne l’identifiez pas. En voici quelques exemples actuels :
- Dans votre moteur de recherche internet,
- Dans votre téléphone portable et son appareil photo,
- Dans la réalité augmentée,
- Dans les traitements de texte qui vous proposent la suite des phrases et vous corrigent l’orthographe,
- Dans les ChatBot, ces petits assistants virtuels qui vous proposent une aide sur la plupart des sites,
- Dans le menu de votre banque quand vous appelez,
- Et bien entendu dans l’assistant que vous installez chez vous sous la forme d’une télévision, d’une enceinte connectée, ou d’un simple boitier.
Donc il ne s’agit plus de l’accepter ou non. Imaginez qu’on vous interroge aujourd’hui sur l’usage ou non d’internet ? Car à partir du 12 mars 1989 le monde a fondamentalement changé sans que la mesure en soit prise à l’époque.
Ce qui a changé depuis ? L’information bien sûr, qui est parfois juste, mais souvent non vérifiée, qui est souvent abondante, mais si souvent trompeuse, et qui vous inonde au point de vous désorienter.
Le Conseil que nous incarnons, nous les conseillers, va rester humain, documenté, sélectif, pédagogue.
Nous restons humbles, conscients de notre rôle, et si l’IA nous seconde dans beaucoup de tâches fastidieuses, elle ne prendra pas de décision, nos clients et nous garderons notre libre arbitre.
Une fois encore, il faut comprendre pour choisir, d’où l’absolue nécessité de faire simple.